Publié le 26/06/2019

90-90-90 : ENDA Santé pose les jalons d’une approche territorialisée de la lutte contre le VIH/SIDA

A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal s’est engagé à atteindre les 90-90-90 à l’horizon 2020. Cet engagement voudrait que :

  • 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique
  • 90% des personnes dépistées positives au VIH reçoivent un traitement anti rétroviral durable
  • 90% des personnes sous traitement antirétroviral aient une charge virale indétectable

Malgré de nombreux efforts venant des autorités sanitaires et politiques ; et des partenaires au développement, le Sénégal n’a pas encore atteint ces objectifs, à seulement quelques mois de l’échéance.

Selon le plan stratégique 2018-2022 du CNLS, en 2018 69 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 57 % des personnes infectées ont accès au traitement ARV et 19 % des personnes vivant avec le VIH ont une charge virale indétectable.

Avec une épidémie de type concentrée, le Sénégal présente une prévalence relativement faible de 0,5% dans la population générale mais élevée chez les populations clés chez qui la vulnérabilité au VIH est accentuée par certains obstacles d’ordre socio-culturels, juridiques et religieux. La stigmatisation et la discrimination sont souvent citées par les populations vulnérables au VIH comme étant l’une des causes de la violation de leurs droits.

Pour lever ces barrières, ENDA Santé a tenu un atelier de plaidoyer en direction des autorités politiques, administratives, communautaires et organisations de défense des droits humains pour une meilleure prise en charge des populations les plus vulnérables.
Cet atelier, organisé dans le cadre de la mise en œuvre du projet Fonds Mondial, en partenariat avec L’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS), avait pour but de créer un cadre d’échanges sur le VIH et les droits humains, afin d’échanger sur la prise en charge des populations vulnérables au VIH.

La rencontre a été l’occasion pour Daouda Diouf, Directeur Exécutif de Enda Santé, a invité les collectivités locales à s’engager d’avantage dans la lutte pour une approche territorialisée de la riposte.

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