La résurgence des cas de variole du singe ou (mpox – Monkeypox) a incité l’Organisation mondiale de la santé à déclarer mercredi une « urgence de santé publique de portée internationale », l’alarme la plus élevée.
Le Centre Africain de contrôle et de prévention de la maladie a de son côté déclaré mardi une « urgence de santé publique », son plus haut niveau d’alerte. Le mpox, anciennement appelé variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.
La République démocratique du Congo (RDC), épicentre de l’épidémie, compte la quasi-totalité des cas recensés avec 16 800 suspectés ou confirmés, selon l’OMS. Plus de 500 morts ont été répertoriés depuis début 2024. Le Centre Africain de contrôle et de prévention de la maladie précise que plusieurs variants du virus ont été répertoriés ajoutant que 3 101 cas confirmés, 15 636 suspects et 541 décès ont été décès signalés dans 12 pays du continent. Ce qui signifie plus de cas recensés depuis le début de l’année 2024 que durant toute l’année 2023.
La recrudescence actuelle de la mpox dans certaines régions d’Afrique, ainsi que la propagation d’une nouvelle souche du virus responsable de la maladie, sont constitutives d’une urgence, non seulement pour l’Afrique, mais pour le monde entier selon l’OMS.
L’OMS avait déjà pris une telle décision en 2022 lorsqu’une épidémie de mpox, s’était étendue à travers le monde. L’alerte avait été levée en mai 2023.
Face à l’urgence de la situation, une réponse mondiale et coordonnée est nécessaire pour rompre la transmission du virus et soutenir les communautés les plus affectées.