Publié le 21/02/2020

Lutte contre le VIH/ SIDA : Le responsable suivi-évaluation du projet FEVE au Niger reçoit deux distinctions honorifiques

Pour son engagement dans l’appui à l’amélioration du système de santé nigérien, notamment dans la réponse au VIH/SIDA, monsieur Issa Karimou a reçu deux distinctions honorifiques du gouvernement du Niger.   Membre du conseil national de coordination multisectorielle des activités de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, le chargé du projet FEVE au Niger a reçu un certificat honorifique du ministère de la Santé et un témoignage de satisfaction du Cabinet du Premier Ministre du Niger.

Issa Karimou travaille dans la riposte au VIH depuis le démarrage du programme FEVE (Frontières et Vulnérabilités au VIH en Afrique de l’Ouest) au Niger en 2011.  

Financé par le Luxembourg, ce programme est coordonné par Enda Santé. Il est axé sur la prévention, les soins et la coopération inter-pays dans la réponse au VIH/SIDA auprès des populations les plus vulnérables dans 9 pays dont le Niger.  

Depuis sa première phase, le programme est mis en œuvre avec l’appui d’organisations partenaires. Au Niger, FEVE est piloté par l’ONG SongEs, dont Issa Karimou est le chargé de suivi-évaluation. Mieux Vivre avec le Sida (MVS) et Espoir Niger sont les deux autres organisations de mise en œuvre de FEVE au Niger.   

Ce consortium a ainsi permis l’accès à l’information et au dépistage du VIH à plus de 9193 populations vulnérables de 2016 à 2019. Ces deux distinctions témoignent de la place du programme dans la réponse nationale au VIH.  

″Cela montre les efforts qui ont été faits à travers le programme FEVE. D’ailleurs, les autres acteurs de la riposte m’appellent Issa FEVE puisque dans toutes mes interventions, je mets en avant le programme″ rappelle l’acteur communautaire.  

Issa Karimou lance un message aux autres acteurs de la riposte : « nous sommes en contact direct avec les populations clés, c’est à nous de mettre nos efforts ensemble pour rendre disponible les soins, les traitements et surtout l’information. Les communautaires doivent être au cœur de la lutte, jusqu’au fin fond du Niger pour être l’interface des autorités sanitaires ».

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