En marge de la Sixième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial organisée à Lyon, en France, l’Institut de la Société Civile pour le VIH et la Santé viennent de signer une convention de partenariat.
L’institut rassemble 81 organisations de 19 pays dans le but d’assurer une meilleure influence politique au niveau mondial et national et de galvaniser l’expertise de la société civile dans la prestation des programmes.
« Ce partenariat est une reconnaissance de notre contribution essentielle », a déclaré Daouda Diouf, directeur d’Enda Sante et chef du Comité Directeur de l’institut.
«Il est clair que les approches communautaires sont agiles et adaptées à la riposte aux pandémies, » a déclaré Jérémie Pellet, Directeur Général d’Expertise France. «Elles ont fait leurs preuves et nous donne de l’espoir.
Selon le journal Le Monde, ce partenariat est d’autant plus important que « les ONG africaines » constituent le « maillon fort de l’action contre le VIH ».
« Une dizaine d’observatoires communautaires de santé ont vu le jour en Afrique ces dernières années. Ils collectent des données auprès des malades, alertent les autorités de santé lorsque surviennent des ruptures de stocks dans l’approvisionnement des médicaments, signalent des actes de discrimination… Pour gagner en visibilité, environ quatre-vingts associations engagées contre le VIH ont décidé de créer l’Institut de la société civile pour la santé en Afrique de l’Ouest et du centre.
« Nous voulons amener les grands bailleurs à prendre davantage en compte le contexte spécifique de notre région marqué par les crises et le faible investissement dans la santé, défend le Sénégalais Daouda Diouf, directeur de ENDA Santé.
Face à la faiblesse des systèmes de santé, nous avons une société civile et des acteurs communautaires très dynamiques. Pourtant, à peine 20 % des programmes financés s’appuient sur les communautés. »
